mardi 14 janvier 2020

"Le bonheur d'Anna - tome 1 : après la pluie" : 1 an après...


Le bonheur d’Anna

(William Alcyon © 14 janvier 2020)





Hello tout le monde,

Je viens vous donner quelques nouvelles fraîches !

Tout d’abord, mon premier roman poursuit son petit bonhomme de chemin. Après 1 an de présence sur Amazon KDP, il aura été lu par près de 600 lecteurs (ou plutôt lectrices si j’en juge par les retours).

En parlant des retours, ils sont vraiment très positifs.
Les différentes chroniques (20 à ce jour) sont extrêmement positives avec une note moyenne de 17/20 (voir le site Simplement Pro pour lire les chroniques).
cliquer ici 

Il y a 43 commentaires sur Amazon, avec une note moyenne de 4,7/5.
Là aussi, c'est extrêmement encourageant ! 
cliquer ici 

Alors on pourrait penser que 600 exemplaires, c’est assez peu. C’est ce que je me suis dit en faisant le bilan 12 mois après la publication du roman sur KDP.
Je voulais atteindre au moins les 1000 exemplaires en un an. C'est raté, mais il y a tant d'auteurs indépendants aujourd'hui qu'il est difficile de "faire son trou".

Ce n'est que partie remise... 

Cependant, il ne faut pas oublier que c’est une première pour moi et que je n’y connaissais strictement rien avant la première publication sur Amazon. Que de chemin parcouru depuis !

L’auteur indépendant doit être d’une grande polyvalence et il y a beaucoup à faire, donc à apprendre. Même si la somme de travail est impressionnante, j’ai décidé de tout faire tout seul (j’ai hésité à faire éditer mon roman par Librinova, et même si je ne ferme pas la porte, je préfère pour le moment pouvoir adhérer au programme KDP Select, ce qui n’est pas possible si l’on propose son livre sur d’autres plateformes de diffusion). 

J’ai appris à faire moi-même :
- ma couverture de livre ebook et format papier ;
- la conversion de mon manuscrit en format ebook ;
- La création d'un blog auteur, que vous lisez en ce moment même !
- Des bannières publicitaires avec l'intégration de photos ;




- Etc...


Enfin, je suis en train de terminer mon deuxième roman : "Le bonheur d'Anna - tome 2 : vient le beau temps" qui devrait paraître en mars prochain... si la phase de réécriture/corrections ne me prend pas trop de temps.

A suivre...

dimanche 17 février 2019

L'auteur 2.0


                                                                                             William Alcyon © 01.01.2019


En France, aujourd’hui, pour la plupart des écrivains ayant déjà publié des textes de fiction, « vivre de sa plume » n’est pas une réalité, mais seulement un rêve caressé en secret.
Les ventes records entraînant des droits d’auteur gargantuesques ne sont l’apanage que de quelques privilégiés, auteurs de best-sellers, arbres étincelants comme un sapin de Noël cachant une forêt bien sombre et de plus en plus clairsemée.
Certains écrivains se demandent, envieux, comment cet auteur, ne valant rien sur le plan littéraire, fait pour générer autant de lecteurs.
Oui, comment font-ils ? Quel est le secret pour écouler leurs œuvres à des centaines de milliers d'exemplaires, quand la plupart des romanciers s’estiment heureux quand ils parviennent difficilement à vendre 3000 copies de leur roman ?
Il faut savoir que les 3000 exemplaires cités plus haut ne valent que pour les auteurs établis. Les primo-romanciers, en 2017, arrivent tant bien que mal à écouler… 400 copies, en moyenne.


Pour nous faire une idée plus précise de la situation de la vente de romans en France pour l’année 2019, voici un tableau des 10 auteurs (meilleures ventes) et des chiffres correspondants :
Mar
1
Guillaume Musso
1 435 955
1
2
Michel Bussi
 964 008

2

3
Virginie Grimaldi
755 819
6

4
Marc Lévy
744 544
5
5
Aurélie Valognes
683 338
4
6
Raphaëlle Giordano
631 609
8
7
Agnès Martin-Lugand
592 279
NC
8
Franck Thilliez
585 072
10
9
Michel Houellebecq
557 960
NC
10
Valérie Perrin
503 867
NC


Que peut-on constater ? Qu’effectivement, les chiffres de leurs ventes annuelles font rêver les auteurs « débutants », ceux qui débarquent sur la planète littéraire avec un tout premier roman !
Le « retour sur Terre » est douloureux !
L’auteur d’un premier roman dont la maison d’édition fait correctement son travail (j’occulte volontairement ici les « fausses » maisons d’édition « à compte d’auteur » qui demandent une contribution financière aux auteurs pour la fabrication de leurs livres) peut donc espérer vendre 400 exemplaires (chiffre moyen) de son précieux premier ouvrage. C’est oublier que les plus petites maisons d’édition ne vont pas forcément miser sur un primo-romancier, et qu’elles vont mettre plus d’argent (donc de publicité promotionnelle) sur leurs quelques têtes d’affiche.
Quelles conséquences, me direz-vous ? Un nouveau romancier ayant signé dans une petite maison d’édition atteindra péniblement les 100 exemplaires vendus ! Quand on sait la quantité de travail et de temps inhérents à l’écriture, c’est effectivement très peu gratifiant. En effet, sur un roman vendu 20 euros en librairie, l’auteur ne touchera que 6 % à 12 % du prix hors-taxe, soit entre 1 euro et 1,50 euro par unité vendue. Je vous laisse faire vous-même le calcul et vous aurez compris que la bonne étoile citée plus haut ne brille pas pour tout le monde.
La vérité est qu’il n’y a pas de recette pour atteindre le succès. Si tel était le cas, il n’y aurait qu’à mettre tous les ingrédients et... BINGO !
La solution miracle n’existe pas.
Même en partant du principe que le texte de notre écrivain débutant est de qualité, c’est toujours insuffisant.
Alors ?
Pour devenir un écrivain, il faut juste… écrire, écrire et écrire encore. Et puis, il faut beaucoup lire aussi. L'aspirant écrivain doit absolument s'y soumettre, aucun raccourci.
Ensuite, croire en son étoile guide ne suffira pas. L’envoi de son manuscrit n’engendre, dans la majorité des cas, que des lettres de refus de la part des maisons d’édition. Même certains best-sellers ont subi cela. Savez-vous que le premier Harry Potter de J.K. Rowling a été refusé douze fois ! Même chose pour Seul sur mars d’ Andy Weir, après avoir essuyé des refus de plusieurs éditeurs, ce programmeur, fils d’un physicien des particules et passionné de l’espace, a décidé de publier son roman sous forme de feuilletons sur le web. Le succès est au rendez-vous, attirant un noyau de fans qui le supplient de l’autoéditer sur Amazon. Il a suffi d’un peu de temps avant qu’il ne reçoive la proposition d’un éditeur puis, plus tard, celle de Hollywood pour l’adapter en film et fasse d’une pierre deux coups : best-seller littéraire et succès au box-office !
Conclusion : Tout n’est pas perdu. Il y a encore une chance…


La nouvelle donne :
Alors que l’année 2019 est sur le point de commencer, les choses sont en train de changer dans le paysage littéraire français.
Observons les faits : un auteur inconnu et père (ou mère dans le cas d’une auteure) d’un premier roman n’a que très peu de chance de retenir l’attention d’une grande maison d’édition. Les chiffres parlent de 1 sur 4000 manuscrits envoyés.  Bien entendu, si le manuscrit est mauvais, il ne passera pas le filtre de ce comité de lecture, mais il aura au moins l’occasion favorable d’être lu.
Ajoutons à cela le fait que la plupart des maisons d’édition exigent l’envoi des manuscrits au format papier, ce qui entraîne des coûts importants pour les auteurs (photocopies, frais postaux, etc.).
Alors ? Faut-il pour autant renoncer et ne plus croire en sa bonne étoile ?
Bien sûr que non. Voyons cela...


L’auteur 2.0 :
Pour le romancier ancré dans le passé. Il n’y a qu’à croiser les doigts et procéder de la façon ancestrale énoncée plus avant.
Pour une nouvelle génération d’auteurs, il existe une alternative. En effet, il y a aujourd’hui la possibilité de tenter l’autoédition sur les plateformes numériques. Les plus célèbres étant la plateforme KDP d’AMAZON et KOBO de la FNAC.
Qu’est-ce donc que cela, me direz-vous ?
Jusqu’à tout récemment, les auteurs indépendants devaient trouver un imprimeur et faire fabriquer leurs livres qu’ils allaient vendre, souvent péniblement, dans de petites librairies locales, centres culturels ou bien galeries marchandes. Aujourd’hui, tout a changé. Les plateformes numériques s’occupent de tout et aident les auteurs indépendants. Il s’agit véritablement d’une nouvelle voie qui fait dorénavant trembler les éditeurs traditionnels et les oblige à se pencher très sérieusement sur cette édition parallèle qui ne cesse de croître.
La principale différence réside dans le fait que... c’est le public qui décide et non un comité de lecture sclérosé, enfermé dans des considérations souvent bien éloignées de la simple littérature puisque les grandes maisons « mettent le paquet » sur les hauts rendements (les auteurs à best-sellers) et il ne reste que des miettes pour la grande majorité de leurs autres protégés, ceux de moindre envergure.
La considération marketing est un élément capital dans l’édition littéraire aujourd’hui, il serait malvenu de l’ignorer. Néanmoins, il y a de moins en moins de place pour l’émergence lente d’un succès par le bouche-à-oreille, même si c’est encore possible.
Un auteur 2.0 (celui qui se fait diffuser par AMAZON par exemple) peut encore émerger grâce à un succès conséquent (parfois même après avoir tenté l’édition traditionnelle et avoir été refusé de nombreuses fois). Quand cela se produit, c’est un retournement de situation. En effet, ce sont les éditeurs qui, observant le succès numérique d’un auteur, vont venir le démarcher pour l’éditer. Souvent, l’auteur va accepter de signer un contrat, mais son pouvoir de négociation n’a alors aucune commune mesure puisqu’il est en position de force. L’idée est de vendre ses droits pour son roman dans sa version papier, mais de garder ses droits numériques. S’il les cède tout de même, il doit les négocier avec un très fort pourcentage.
De plus, l’auteur 2.0 dispose de temps. Les serveurs numériques des grosses plateformes de diffusion ont de la place, les œuvres restent disponibles à la vente de façon permanente et continue. Un romancier traditionnel dispose de 4 à 5 semaines avant de voir son livre disparaître des rayons et être envoyé au pilon ! Rien à voir avec celui qui propose son livre sur les plateformes numériques.


La révolution numérique effraie (il n’y a qu’à voir comment AMAZON est régulièrement critiqué par les maisons d’édition classiques, les libraires, etc.). N’empêche qu’elle est la seule alternative qui propose cette exposition médiatique aux auteurs écrasés par l’ancien système. Les éditeurs, au lieu de critiquer, n’ont qu’à s’adapter et proposer quelque chose d’au moins équivalent, car aujourd’hui il n’y a rien d’autre.
Fort de ce qui a été dit, et à défaut de considération et de médiatisation par l’intermédiaire des canaux classiques (éditeurs, librairies, télévision, radio, etc.), l’auteur 2.0 a encore la possibilité de croire… en sa bonne étoile !

samedi 21 juillet 2018

Le bonheur en 3 mots : CHAMPIONS DU MONDE !

©William Alcyon – 21.07.18



 
L’équipe de France de football est championne du monde 2018 : victoire 4/2 contre la Croatie en finale du Mondial organisé par la Russie !
Dès le lendemain, dans le journal L’équipe du lundi 16 juillet 2018, célébrant la victoire de nos Bleus 2018, Jérôme Caddie, dans son Édito dit :
« Rien ne vaut une victoire en Coupe du monde pour rendre ivre de bonheur le peuple français, »
Comme en 1998, l’année du premier titre mondial inoubliable de la bande à Zidane, coachée par Aymé Jacquet, la France est folle ! Folle de joie ! Elle s’offre une nuit bleue, blanc, rouge ! S’enivrant de bonheur, de chants, d’accolades, d’embrassades (je ne m’attarderai pas sur les débordements d’une minorité de casseurs qui profite de toutes les manifestations – quelles qu’elles soient – pour aller piller, casser et ternir les vrais motifs des rassemblements populaires. Une minorité qui, du reste, ne mérite pas d’être mise sous le feu de la rampe car n’ayant rien à voir avec le regroupement populaire des supporters sur les Champs-Élysées mais aussi partout à travers la France).
Les Français, ivres de joie, sont donc descendus dans les rues pour célébrer la victoire des Bleus. Un regroupement des gens pour célébrer un événement heureux, pas comme la dernière fois le rassemblement des Français était un hommage aux victimes des attentats.
Dans les minutes qui ont suivi la victoire, les Parisiens ont donc envahi les Champs-Élysées, vingt ans après le sacre de la première étoile. Les provinciaux prennent possessions des grandes places des différentes villes au quatre coins de l’hexagone. Les plus jeunes vivant le bonheur d’un titre mondial pour la première fois, les plus anciens revivant à nouveau, la folle ambiance de 1998.
Les bleus réussissant un exploit sportif, mais par surcroit celui d’écarter – pour un temps du moins – le blues d’une France meurtrie depuis plusieurs années par les attentats terroristes.
Comment et pourquoi une victoire en coupe du Monde nous apporte tant de bonheur ?
Un rassemblement, une communion positive ! Les Français réunis et heureux ! Voilà déjà une victoire qui dépasse le simple cadre du sport.

Il s’agit ici de ce que l’on appelle un nationalisme festif. Bien loin du repli sur soi propre à l'extrême droite, ce nationalisme-là englobe toutes les opinions politiques, mais aussi tous les genres, tous les âges, toutes les communautés, toutes les religions, toutes les classes sociales… C’est en cela que ce sport – le football – est vraiment à part !

Cependant, on ne peut observer un tel bonheur national que lors des plus grandes compétitions internationales : le Mondial et aussi l’Euro.

Là, c’est l’équipe de France qui joue. Il en est tout autre pour ce qui concerne les clubs (qui représentent une ville). Bien entendu, un club engagé dans une compétition internationale (Ligue des Champions, ou l'Europa Ligue) aura tout de même une aura qui s’étendra sur tout le pays, mais nous n’aurons jamais une telle liesse dans les rues pour la victoire d’un club dans une compétition internationale.



Alors… Pourquoi un tel engouement ?

J’avoue m’être sérieusement posé la question en voyant tous ces gens dans les rues criant leur joie.

J’ai bien sûr vu, à la télévision, les rassemblements impressionnants sur les Champs-Elysées lors du retour des héros. Mais, habitant dans le Val d’Oise (Enghien les Bains), nous sommes sortis avec mon épouse le soir de la victoire et… c’était de la folie dans les rues !

Des drapeaux Bleu/Blanc/Rouge comme nous n’en avions jamais vus ! Des gens qui se congratulaient alors qu’ils ne se connaissaient pas ! Des coups de klaxon à faire éclater nos tympans ! Et puis des cris, des chants, des : « On a gagné ! » ou bien « On est les champions ! » de toutes parts.



Que se passe-t-il dans nos têtes qui explosent, dans nos cœurs qui éclatent, dans nos corps qui se mettent à sauter, danser ?


C’est peut-être parce que l’équipe de France constitue une élite qui… ressemble au peuple? 
C’est peut-être le miroir d’une population à l’intégration réussie? C’est le dépassement des clivages religieux, raciaux, sociaux vers une fraternité palpable et observable entre tous les membres qui composent l’équipe, coach et staff compris. 
Le documentaire « Les Bleus 2018 » diffusée par TF1,le mardi 17 juillet, en était le témoin.

Didier Deschamps l’a dit : le football français – entendez la sélection nationale ou l’équipe de France – est au-dessus de tout ! 
C’est une vérité observable en France, à la différence d’autres pays plus titrés que nous, au niveau des clubs, dans le reste de l’Europe. Quand bien même le PSG finirait par gagner une Ligue des Champions, je suis prêt à parier ma chemise qu’il n’y aurait jamais autant de monde à descendre dans les rues.

La coupe du Monde, l’équipe de France… voilà des éléments qui dépassent le seul football. En France, la sélection nationale est le point d’orgue le plus important de notre football, voire de notre sport en général, mais surtout il rassemble !

Oui, le foot rassemble parce que dans les lots des fêtards, il n’y a pas que des fans de ce sport. Non. Il y a aussi des personnes qui d’ordinaire ne s’intéressent pas au foot mais qui ont envie de participer à ce bonheur collectif ! 
J’avais déjà vécu cela en 1998, c’est à nouveau arrivé en 2018 ! Une ferveur comme on en voit peu dans notre pays, une façon de transcender les emm….. euh… les ennuis, peut-être même une forme d’ expiation ? 
On échange nos pleurs, notre chagrin, ressentis lors des attentats qui ont marqué la France ces dernières années par des larmes de joies, du bonheur collectif où l’on peut partager cela tous ensemble !
Enfin, notre 21ème siècle étant celui des réseaux sociaux, il ne faut pas oublier le rôle primordial que ces derniers peuvent jouer en matière de rassemblement, de sentiment d’appartenance, d’unité.

C’est vrai dans le malheur (les réactions post-attentats sur les réseaux sociaux ont été à chaque fois virales), comme dans le bonheur où l’on s’associe à la joie des joueurs que l’on a pu suivre presque au quotidien sur les différents réseaux que sont Facebook, Instagram, Tweeter, etc.

En 1998, lors de la conquête de la 1ère étoile, c’est le reportage « Les yeux dans les Bleus » qui avait permis cette identification.

En 2018, même s’il y a eu également un reportage du même type après la victoire, c’est dès le début de la campagne des Bleus que les Internautes pouvaient suivre l’équipe de France, son quotidien, ses espoirs, ses doutes, etc. C’est un puissant renforcement d’appartenance à un groupe, une équipe, une nation !

Conclusion :
Une victoire en coupe du monde, pour la France, en 2018, est en définitive la réponse arrivée à point nommé, une réplique tellement bienvenue… mais aussi un triomphe de la vie sur la mort !

Cette liesse nationale, pouvant paraître pour certains presque « démesurée », n’est en définitive qu’une saine réaction naturelle puisque répondant à un besoin aussi fondamental que nécessaire à tout être humain : la quête du BONHEUR !

"Le bonheur d'Anna - tome 1 : après la pluie" : 1 an après...

Le bonheur d’Anna (William Alcyon © 14 janvier 2020) Hello tout le monde, Je viens vous donner quelques nouvelles...