lundi 21 mai 2018

Bien-être et Shinrin Yoku (bain de forêt)

                                                                                                                      (William Alcyon © 21.05.18)



Les citadins savent, plus que quiconque, à quel point une ballade en forêt peut-être une source de bien-être formidable, une pause salvatrice quand on vit entourés de béton.

Je ne manque pas moi-même, dès le retour du printemps et aussi souvent que possible, d’aller prendre une bouffée de verdure le week-end.

Résidant au nord de Paris, j’affectionne tout particulièrement les sentiers de la forêt domaniale de Montmorency, une vaste châtaigneraie s’étendant sur près de 2 hectares.

Ces promenades sont, à chaque fois, une source d’apaisement, de bien être. La vie semble ralentir et reprendre un rythme… normal !

Jusqu’à présent, je pensais – comme sans doute la plupart d’entre vous – que ce bien-être n’était dû qu’au calme, à l’environnement naturel, le chant des oiseaux, etc. enfin bref, tous ces éléments qui nous entourent lors d’une promenade en forêt.

Et si… il y avait aussi autre chose ? Si les arbres, en plus du spectacle magnifique de leur splendeur centenaire, nous offrait quelque chose de plus ? Quelque chose qui nous ferait… du bien !

En regardant l’émission “La grande librairie” du 3 mai 2018, diffusée sur France 5, il était question d’environnement et d’arbres. Amateur de nature, j’ai apprécié certains auteurs venus parler de leurs ouvrages, notamment Jacques Tassin qui présentait son nouveau livre : « Penser comme un arbre ».

Au cours de l’émission, une thérapie « naturelle » fut évoquée : le Shinrin Yoku (en japonais), appelé aussi : la sylvothérapie.

Des scientifiques de la Nippon Medical School mènent depuis des années des recherches sur la sylvothérapie. 

Le Dr Qing Li, médecin immunologiste au département d’hygiène et de santé publique à l’Université de médecine de Tokyo, membre fondateur de la société japonaise de sylvothérapie (le bain de forêt), aurait ainsi démontré certains bienfaits sur la santé grâce à de simples promenades en forêt :

- accroissement d'indicateurs de la vitalité,

- renforcement de l'immunité,

- diminution d'indicateurs de stress : anxiété, dépression, colère.




Le « bain de forêt » aurait donc une action préventive sur l'hypertension, la dépression et même sur d’autres pathologies graves (les études étant en cours, nous n’en dirons pas plus ici).

Cela paraît trop beau pour être vrai, non ?

Pourtant, la sylvothérapie (Shinrin Yoku) a fait l’objet de nombreuses recherches au Japon. 

Les études publiées par le Dr Qing Li ont, petit à petit, soulevé l’intérêt des médias occidentaux (NewYork Times, BBC, puis les télévisions allemandes et maintenant françaises). Ce médecin-chercheur n’hésitant pas à affirmer que les preuves scientifiques, qui ne manqueront pas de sortir des études en cours, vont faire évoluer la sylvothérapie d’une culture japonaise vers une… véritable science.

Ne reste plus qu’à attendre les résultats pour se forger une opinion…

Personnellement, je ne peux nier le sentiment de bien-être qui me gagne au cours d’une promenade forestière. Alors, pourquoi les arbres et le parfum des forêts peuvent-ils nous apaiser ?
Se promener en forêt diminuerait le stress "dès 10h du matin et jusque 16h l’après-midi, car après il fait noir", recommande le Dr Qing Li. "Dans un bain de forêt, poursuit l’immunologiste, il s’agit surtout de profiter du temps passé pour éveiller les cinq sens, notamment l’odorat, l’ouïe, le toucher. Et puis goûter l’air des forêts", recommande l'immunologiste. "Plus il y a d’arbres, et plus ils sont grands, plus vous aurez d’effets", assure-t-il.

Tout cela est bien beau, mais comment cela se produit-il ? Quelle est l’explication ?

À titre d'illustration, le Forestry and Forest Products Research Institute, au Japon, a publié une étude qui démontre que le sang de personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol beaucoup plus bas que celui de personnes ayant couvert la même distance en ville. Or cette hormone est considérée comme une des principales hormone de stress.



Bon d’accord, c’est encourageant, mais comment cela se produit-il ?



On peut déjà supposer que l’ambiance calme, naturelle, silencieuse (excepté le chant des oiseaux qui est aussi un anti-stess) participe grandement à l’apaisement constaté chez les promeneurs forestiers.



Ensuite, l’air respiré en forêt est bien entendu différent. Ainsi, il est naturellement enrichi en huiles essentielles (ex. : terpènes) et en phytoncides (molécules antibiotiques naturellement sécrétées par les arbres pour se défendre contre leurs pathogènes). Les effluves humées au cours d’un « bain de forêt » jouent aussi un rôle primordial.



Enfin, en plus du bien-être physique que les arbres semblent nous dispenser, ils sont, j’en suis certain, une source d’inspiration : ils sont beaux, utiles, discrets, silencieux, autonomes et… non violents ! D’ailleurs, saviez-vous que les villes les plus arborées sont aussi les moins violentes, avec un taux de criminalité plus bas.





Intéressant tout cela, n’est-ce pas ? Je suis sûr que nous aurons d’autres occasions de revenir sur ce sujet dans le blog !



Alors, vous, je ne sais pas, mais moi... cela m’a donné envie d’aller faire un tour en forêt !






Pour en savoir plus : 




mardi 1 mai 2018

Vers le bonheur… oui mais doucement !

©William Alcyon  01.05.2018


Face aux petites contrariétés du quotidien comme face aux traumatismes plus profonds, chacun dispose d’un pouvoir personnel de résistance.
Fort heureusement, toute personne, confrontée au malheur, peut toujours trouver le moyen de rebondir. C’est un processus naturel. Tout n’est que question de temps, plus ou moins long, selon les individus. Cela s’appelle... la résilience.
D’une façon générale, on passe nécessairement par les étapes suivantes :
Mal être → Mieux être → Bien être

Quand on est confronté à un problème qui nous mine, on peut tenter quelques « trucs » qui vont nous amener plus rapidement vers la seconde étape, celle du « mieux-être ». Bien évidemment, c’est le degré d’importance du problème qui nous plonge dans un mal-être qui déterminera de la réussite des petits trucs pour… aller mieux !

Pour les véritables drames qui parfois frappent une vie, il n’y a pas vraiment de recettes. Faire son deuil en laissant le temps agir, tel est le processus de résilience.
Pour tout le reste, les tracas et pressions insidieuses, tout ce qui nous rend parfois tristes, anxieux, stressés et qui nous pourrit le quotidien… alors là, il existe des solutions pratiques, des petits trucs qui – pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine – nous ramèneront plus ou moins vite vers la case du milieu, celle du « Mieux-être ». Dans ce blog, nous tenterons d’aller chercher et de détailler chacun de ces trucs !
*
Certains évènements dramatiques sont parfois la source même de tournants radicaux dans une vie. Il survient un évènement relativement grave et… tout change. Soit parce qu’on n’a pas le choix, soit parce qu’on décide alors d’envoyer tout promener !
 
Et puis, il y a aussi l’accumulation. Vous savez, quand tout vous irrite et que vous prenez sur vous. Oh bien sûr, rien de forcément dramatique, mais pas mal de choses qui vont de travers et qui s’accumulent petit à petit dans votre sac. Cela peut prendre un nombre incalculables de formes diverses. 
Vous voulez des exemples ? Voyons voir : cela peut commencer par votre voisin qui a fait la fête et vous a empêché de dormir avant une heure tardive, puis votre transport qui a un gros retard ou qui est purement et simplement… supprimé ! Vous allez arrivé "à la bourre" et ça vous exaspère. Vous êtes enfin arrivé sur votre lieu de travail et vous apprenez qu’une réunion a été planifiée au dernier moment, vous allez chercher votre ordinateur portable qui, victime d’un bon gros bug, refuse de démarrer, etc, etc...


Bien sûr, j’ai volontairement grossi le trait mais, tous les jours vous allez être confronté à une, deux, trois - ou plus encore - contrariétés qui vont mettre à mal votre bien-être initial, celui qui devrait être le votre chaque jour.


Alors que faire ? En réalité : RIEN !


Eh oui, le truc génial est qu’il n’y a strictement rien à FAIRE pour se diriger du « mal-être » vers le « mieux-être » !
Plus exactement, il faut d’abord partir d’un état D’ÊTRE et pas d’un ACTE. Mais ne brûlons pas les étapes, nous aurons l’opportunité de revenir sur ce point fondamental. N’oubliez pas, que dans mal-être, mieux-être et bien-être, il y a toujours le verbe ÊTRE ! Là est la clé ! Nous y reviendrons bientôt.


Une question : Pourquoi attendre le pire pour opérer des changements dans sa vie ? On peut très bien changer l’eau du vase avant que la goutte d’eau ne le fasse déborder, non ?
Cet article est le premier d’une série qui n’a d’autre objectif que d’aider toute personne désireuse de rebondir… et de trouver les moyens d’y parvenir !
Bien entendu, et, même si je me répète, je le dis à nouveau : les plus gros problèmes, tels que la maladie grave ou encore la perte d’un être cher sont des tournants décisifs de la vie dont, malheureusement, il n’y a pas vraiment de remède… si ce n’est le temps !

Pour tout le reste… il existe quelques petits trucs, comme une baume à appliquer pour rendre plus « souriant » son quotidien ! C’est l’objet de ce premier article d’une possible longue série !
D’ailleurs, ce blog étant à double sens : j’invite les lecteurs/lectrices à partager leurs « trucs » pour se sentir mieux et s’engager sur le chemin du bonheur simple !
*
Alors ? Quoi faire pour s’engager vers un mieux-être ? Se sentir plus heureux au quotidien ? Et… pourquoi pas trouver le bonheur ?
Pour commencer, je suis de ceux qui estiment que cela passe évidemment par un changement dans notre vie. Il faut s’attaquer en premier lieu à notre… état d’esprit !
Il faut être proactif. On va agir en adéquation avec une décision que l’on aura prise au préalable. Ici, nous décidons que l’on veut se diriger vers un « mieux-être », c’est notre base. Je décide d’aller mieux et… j’agis en conséquence.
Un changement oui, mais un changement… en douceur ! D’où le titre de cet article où j’ai introduit l’adverbe DOUCEMENT (Tiens ! Cela me rappelle une magnifique chanson de Laurent Voulzy : SLOW DOWN que j’aime beaucoup : 

Ne pas presser le mouvement ! Y aller doucement ! Inutile de tout ficher en l’air d’un revers de main ! On doit introduire progressivement quelques petits changements dans son quotidien, pas plus ! On doit y aller piano !

Tout est affaire de rythme. Si vous vivez dans une grande ville, vous conviendrez sûrement que le rythme de vie est bien plus rapide que si vous vivez en province ou mieux : à la campagne. Les citadins ne font que courir partout et tout le temps. D’ailleurs, le stress et l’anxiété qui gâchent notre quotidien sont parfois liés à notre relation au temps. Vous en doutez ? Un exemple ? Parisien, il suffit de partir en vacances pour s’apercevoir en faisant ses courses que tout fonctionne moins vite ! Il m’arrive très fréquemment de dire à mon épouse quelque chose du genre « Il ne tiendrait pas 5 minutes à Paris, celui-là », en parlant d’un serveur ou d’un caissier qui fonctionne doucement. Tout va très vite dans les grandes villes ! En province, le rythme est plus « humain ». A force de vouloir tout et tout de suite, on se déshumanise et on ne vit plus ! Mais… je m’égare !

Pour en revenir à notre sujet, quand quelque chose ne va pas dans notre vie, il faut bien entendu changer quelque chose puisque les mêmes actes entraînent les mêmes conséquences. Si l’on veut se sentir mieux… on doit modifier quelque chose. D’abord il faut prendre la décision de vouloir se sentir mieux, ensuite seulement on pourra agir en adéquation avec cette première phase initiale du désir de changement. 
Pourquoi est-ce important ? Parce que tout simplement, il y a des gens qui ne souhaitent pas « aller mieux » ! Eh oui, c’est peut-être choquant mais c’est la pure réalité. Il y a des individus qui se plaisent dans leur propre « drame ». Certaines personnes « adorent » se plaindre. Vous en connaissez ? Pourquoi alors se priveraient-elles du « moteur » qui les anime ?
J’imagine que puisque vous lisez cet article, vous ne faites pas partie de cette catégorie de personnes. Dans ce cas, bienvenu ! Nous verrons lors des prochains articles plusieurs « trucs » et « astuces » pour se diriger vers un « mieux-être » par petites touches, doucement...


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